Méthodes

Le choix des méthodes est lié à notre volonté de réduire au maximum notre impact sur la nature pour qu’elle puisse être plus agréable pour tous. La compréhension des enjeux sur l’énergie est primordiale pour guider nos actions.

Quelle énergie ?

Pour produire il faut des énergies, mais pas n’importe lesquelles. Il faut qu’elles ne génèrent aucun déchet. Aujourd’hui, notre planète est irrémédiablement marquée par une économie linéaire qui surexploite les ressources pour en finalité créer des déchets.

Nous pourrions penser qu’avec une économie circulaire ou bien une atmosphère décarbonée, la question de la viabilité de la terre pour la vie serait désuète. La science nous alerte : notre planète est physiquement limitée et nous devons accepter de rester au-dessous de certains seuils pour que tous les être vivants restant puissent s’y épanouir – les 9 limites planétaires.

En agriculture, nous avons la chance d’avoir accès à une énergie inépuisable qu’utilisent les plantes : la photosynthèse. Elle permet de produire de la nourriture avec du soleil, du dioxyde de carbone et de l’eau.

Avec les méthodes du maraîchage sur Sol Vivant, nous prélevons une partie de la production organique pour notre alimentation et le reste nourrit la vie du sol qui fortifie les plantes par des minéraux et structure le sol pour limiter les sécheresses. C’est un cycle productif sans déchet à partir d’une énergie illimité.

Le cycle de la fertilité de l’agriculture du vivant (Ver de Terre Production)

Quelles méthodes ?

Concrètement, nous limitons l’utilisation d’énergie. Qu’elle soit verte, décarbonée, recyclable, renouvelable, … la meilleure énergie, c’est celle que nous laissons dans la nature.

  • Utiliser des outils manuels,
  • Construire des outils appropriés (détail du chariot),
  • Commercialiser en circuit court,
  • Commercialiser les produits de la ferme,
  • Réaliser le maximum des plants en pépinière,
  • Fertiliser les plantes par la vie du sol,
  • Protéger les cultures par la biodiversité,
  • Réduire les achats (autoconstruction des poulaillers),
  • Mutualiser le matériel.
« Diego le Chariot » : fabriqué sur mesure pour les planches de culture

Ces choix permettent à l’exploitation d’avoir un faible coût de production et une autonomie de fonctionnement loin des contraintes économiques externes.